L’empathie, une solution pour Demain

Certaines sources, issues de la psychologie feront la différence entre l’empathie cognitive et l’empathie affective, d’autres feront un mix …

L’empathie cognitive serait cette capacité à comprendre sans prendre part.

L’empathie affective (ou émotionnelle) serait cette faculté à comprendre et surtout à ressentir intensément ce que vit l’Autre.

On parle également d’hyper-empathie, surtout chez les hypersensibles, là où nous ne serions plus que l’ombre des émotions des autres.

Je crois que cette empathie qui consisterait surtout à vivre au travers/à la place de …., les émotions de cette autre personne fait peur à beaucoup. Et oui, nous en avons assez avec nos soucis du quotidien, notre rythme effréné … Pourquoi faudrait-il en plus, supporter ce que vivent les autres ?

Alors nous nous fermons … et nous restons dans notre coin, pas trop près de cet Autre, au cas où nous « attraperions » ce qu’il vit !

De mon point de vie, je crois que l’empathie est nécessaire pour une société en meilleure santé.

L’empathie, c’est observer, accueillir la difficulté de l’autre qui se trouve sur notre chemin, de près ou de loin.

Par contre, ce n’est pas se laisser pénétrer par les émotions de l’autre, mais bien les considérer, les écouter, sans jugement et aller vers la compassion : tendre une main stable et confiante.

Mais c’est lorsque nous nous laissons pénétrer par celles-ci que vient ce sentiment d’envahissement et de perte de contrôle qui nous fait tant peur.

Alors comment faire pour ne pas déshumaniser la relation, tout en se sentant « safe » émotionnellement ? Comment nourrir la relation sans être étouffé.e, pris.e au piège ?

Je te propose de prendre de la hauteur, de « dézoomer » comme je dis souvent à mes accompagné.es !

Et oui, mais comment faire ? Pas si simple, me diras-tu …

Nous ne sommes ni tout blancs, ni tout noirs : cherchons donc à observer avec quelles énergie et disponibilité nous nous levons chaque jour, prenons ces cinq minutes si précieuses au saut du lit pour notre météo interne du jour.

Mais également, nous ne nous reconnaissons pas suffisamment ces facultés d’adaptation et d’évolution qui, pourtant ont mené l’Homme jusqu’à notre ère !

Il est évident que nous naissons tous et toutes différent.es en termes d’aptitudes mais notre survie nous a prouvés à maintes reprises nos capacités à s’adapter et trouver d’autres fonctionnements.

Je crois profondément que l’Humain a la ressource d’évoluer là où ses besoins se font sentir.

Alors apprenons à développer cette conscience de notre environnement pour décider de ce qui nous appartient ou non, soyons juge et responsable de cela !

Et cette empathie qui nous fait si peur pourrait bien être, au contraire, une des solutions pour une société en meilleure santé, un « bien-vivre ensemble ».

Développer sa conscience environnementale, émotionnelle, c’est prendre un peu de temps pour travailler sur soi, s’observer, ressentir, cesser les fonctionnements en mode « automatique » !

Tu n’as pas oublié que tu n’es pas un robot, hein ?! 😉

Retrouvons nos sensations, respirons et l’empathie ne sera plus notre ennemie, mais bien une alliée pour « un monde meilleur ».

Avec toute ma bienveillance.

Carole.